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Un ex-banquière repentie livre son expérience du secteur financier

Avant, mon boulot était banquière ; et au commencement, j’avais commencé tout en bas de l’échelle, mais avec une bonne volonté, j’ai commencé à grimper l’échelon et au final, j’ai tout vu sur ce domaine. Ça fait quelque temps déjà que j’ai arrêté ce travail, ça a été trop dur de prendre cette décision, mais la cause de ma démission est pour moi encore plus importante. Peu importe ce que mon entourage me disait, je n’ai pas changé d’avis pour autant ; ils se demandaient pourquoi  arrêter en si bon chemin, surtout après tous les sacrifices que j’avais faits à cette époque ; ils pensent même que je détruis complètement ma carrière en faisant cela, mais bon! Peut-être qu’ils ont raison ou pas, le mieux est que je vous raconte mes expériences sur ce secteur et vous pouvez juger par vous-même, si j’ai tort ou au contraire j’ai eu raison de le faire. Si vous voulez plus de témoignages, sachez que nous disposons d’une large rubrique qui fait le point sur le sujet. Après avoir découvert ses autres déclarations disponibles, vous pouvez enfin discerner ce qui s’y passe réellement dans ses enseignes.

Une entrée redoutable

Trouver un travail n’a jamais été facile, peu importe l’endroit où l’on vit sauf si l’on connaît quelqu’un pour nous pistonner et cette manière de faire a un prix ; cependant, ce n’est pas tout le monde qui en a le moyen de collaborer ainsi, comme c’était mon cas à cette époque. Donc, il a fallu passer par la voie normale, postulez après une annonce, passez un entretien et effectuez le test. Ce n’était pas facile pour moi vu que j’étais fraîchement diplômé, par contre mes concurrents ont déjà eu une certaine expérience dans une fonction similaire. Mais bon, je n’ai jamais baissé les bras et tout au fond de moi je savais que je vais parvenir à décrocher le poste avec brio ; et je ne me suis pas trompée, car j’ai eu le boulot. J’étais devenue une chargée de clientèle et j’étais très fière de moi.

Un emploi à double face

C’était à partir de là que mon aventure commençait, vous savez que toute chose possède deux visages, le bon et le mauvais. Des fois, c’était vraiment génial de constater que nous avons apporté de l’aide à ceux qui sont dans le besoin ; par exemple, des clients qui ne trouvaient aucune issue pour financer l’étude de leurs enfants ou qui voulaient acheter une nouvelle maison. Et grâce à notre intervention, ils arrivaient à accéder à leurs rêves ; des fois cela se passait bien, quand les clients parvenaient à rembourser leurs prêts sans aucun problème quoique d’autres fois, ils perdaient encore beaucoup plus, certains finissaient même en prison. Une action trop désolante ! Pour ma part,  au début cela m’attristait beaucoup, mais avec le temps je me suis habitué, de toute façon c’était le deal, chaque emprunteur devrait honorer leurs contrats jusqu’au dernier sou et c’était à eux de faire en sorte de trouver des solutions. Nous, on ne faisait que récolter les bénéfices et à chaque fois qu’on fait signer un accord, on obtenait une prime et avec toutes les récompenses ramassées, on est devenu de plus en plus avare, dans mon cas, j’ai toujours voulu avoir d’avantages. Pourtant, je savais pertinemment que ce qu’on faisait était injuste vu que les pourcentages réclamés étaient vraiment très éminents, presque la moitié du crédit. Donc au moment où je m’enrichis, d’autres crevaient dans la misère.  Et aussi épouvantable soit notre action, cela ne me faisait pas froid aux yeux, cela m’avait même apporté encore plus de motivation. Pendant des années, j’avais accompli les mêmes tâches et un jour  j’ai sollicité plus de responsabilités ; pour se faire, j’ai suivi un cours sur internet et après la formation achevée, j’ai obtenu ce que je voulais. A partir de là, j’exécutais de nouvelles missions, trouver des idées géniales pour pouvoir soutirés encore plus d’argent à nos clients, ce n’était pas si dur du fait que j’étais en relation avec eux depuis pas mal de temps, je savais exactement ce qu’ils voulaient et j’en profitais sans le moindre scrupule. J’inventais plein d’opérations et toutes marchaient à la perfection sans que les cibles s’en rendaient compte ; et pour couronner le tout, mes patrons étaient plus que satisfaits vis-à-vis de mes exploits.

J’avais peut-être réussi dans mon métier, toutefois on nous fait payer toujours le mal qu’on délivre autour de nous d’une façon ou d’une autre ; il y a une fin à tout et pour moi la voix de la conscience me poursuivait sans relâche jusqu’à aujourd’hui.